mercredi 28 octobre 2009

L'éducation

Personnellement, j’ai toujours aimé l’école. Lorsque j’avais 4 ou 5 ans, je jouais déjà au professeure avec ma petite sœur. Je lui préparais des exercices et j’avais même un tableau. Lorsque j’ai commencé l’école primaire j’étais très fière et, comme j’avais de la facilité, j’aimais beaucoup aller à l’école. C’était pour moi un milieu où rencontrer mes amis et où apprendre plusieurs choses. Au secondaire, c’était sensiblement la même chose sauf que j’ai commencé à voir l’école comme un défi. Je voulais obtenir de bons résultats puisque je trouvais qu’il était important de s’impliquer dans ses études. Même si je ne savais pas exactement ce que je voulais faire comme métier à l’époque, je travaillais bien dans tous mes cours. Déjà à cette époque, je m’imaginais assise sur les bancs de l’Université en train de prendre des notes.

Le fait que j’étudie pour devenir enseignante te donne un bon indice sur l’importance que j’accorde à l’éducation. Pour moi, l’éducation est la base et les fondements d’une société. C’est aux enseignants que revient la tâche de former les citoyens de demain. Je pense que les enseignants ont le pouvoir d’influencer les élèves à qui ils enseignent, c’est pourquoi ils doivent toujours faire attention à ce qu’ils leur disent. Certes il faut que l’enseignant enseigne aux élèves les notions scolaires mais il doit également leur apprendre à devenir de bons citoyens, à socialiser et à être qualifiés pour se débrouiller tout au long de leur vie. Je pense également que l’éducation est importante pour obtenir un bon métier et pour être en mesure de comprendre le monde qui nous entoure. C’est peut-être parce que je crois autant en l’éducation que j’ai décidé de travailler dans ce domaine. Une chose est certaine, je compte faire de mon possible pour aider mes futurs élèves à apprendre !

samedi 17 octobre 2009

Il était une fois...

Cette semaine, je dois parler de ma vie il y a de cela quelques années. On pourrait reculer d’une dizaine d’années, alors que j’étais assise à la place de mes élèves. Comme je l’ai déjà dit, j’ai fait mes études secondaires dans un programme particulier en musique. Ainsi, lorsque j’étais à l’école j’avais des cours de musique pratiquement à tous les jours. Nous pratiquions des pièces en ensemble appelé harmonie et en petits groupes. J’avais également un professeur privé qui m’aidait à m’améliorer. Lorsque j’ai commencé mon secondaire, j’étais une jeune fille plutôt gênée et, comme j’étais très bonne à l’école, je me suis vite fait catégorisée de ‘’bollée’’.

Cependant, plus les années ont avancées, plus je me suis impliquée dans mon école. J’ai d’abord commencé à participer à l’atelier théâtre, puis au gala de fin d’année et aux autres spectacles présentés à l’école par les élèves. Je participais également à la création des décors pour ces différents spectacles et parfois même à la technique de scène. Au niveau de l’école, je faisais partie de plusieurs comités comme le conseil étudiant, le comité de vie étudiante et, en 5e secondaire, de tous les comités des finissants. J’aimais vraiment mon école secondaire (c’est d’ailleurs à cette école que je retourne en stage au mois de janvier) et je crois que j’ai pu y ajouter ma petite touche lors de mon séjour là-bas.

En plus de mes activités scolaires, j’occupais également un emploi à temps partiel dans une épicerie. Je travaillais en fait au département de la poissonnerie ! Et oui, j’ai vendu du poisson et des fruits de mer pendant plus de 4 années !

Je dirais qu’avec les années, j’ai pris de l’assurance et je ne suis plus la jeune fille timide que j’étais il y a 10 ans !

La société québécoise

Il est difficile pour moi de décrire la société québécoise puisque j’en fais partie depuis toujours, je n’ai donc pas de point de vue extérieur. De mon point de vue, je trouve que c’est une société tout de même ouverte puisque nous accueillons beaucoup d’immigrants et que notre système de droits et libertés ne fait pas de discrimination. Évidemment, on ne peut pas dire que tous les québécois sont très ouverts. Comme dans tout, il existe des exceptions et des nuances mais, de manière générale, je pense que l’on accueille bien la diversité.

Là où les Québécois sont peut-être plus fermés est la question de la langue. Suite à notre histoire, où nous avons été souvent persécutés pour apprendre l’anglais et délaisser le français. Les Québécois ont développé une crainte de perdre leur identité québécoise qui fait leur fierté. Voilà peut-être pourquoi les Québécois sont moins ouverts envers les gens qui ne veulent pas apprendre le français, puisqu’il serait somme toute assez facile de perdre cette langue.

Je dirais également que la société québécoise croit beaucoup en l’éducation. Ainsi, le gouvernement investit beaucoup d’argent pour que tous les jeunes aient accès à l’école et à des ressources appropriées. De plus, il a mis sur pied un système de prêts et bourses qui aide les étudiants sur le plan financier. Bien que l’éducation soit très valorisée, il existe tout de même un assez haut taux de décrochage scolaire chez les adolescents. En tant que future enseignante, ce sera à moi d’apporter des solutions nouvelles pour accrocher les élèves !

mardi 6 octobre 2009

La langue de chez nous

Évidemment, comme la plupart des gens au Québec, ma langue maternelle est le français. Selon mes parents, j’ai appris assez rapidement à parler et je suis même devenue très volubile (je parlais beaucoup et tout le temps pour dire tout ce qui me passait par la tête !) J’ai toujours eu beaucoup de facilité avec le français écrit ou parlé. Pour moi, l’écriture d’un texte est très naturelle et mes amis à l’Université disent souvent que je fais mes travaux en un temps record, puisque j’ai de la facilité à composer. Le français que je parle est le français des Québécois, il est donc teinté d’un accent particulier et de mots spécifiques à ma province qui viennent colorer notre langage.

Comme la plupart des Québécois, je parle également en anglais. Je ne suis pas parfaitement bilingue mais je sais me débrouiller, notre situation géographique l’impose ! Tout comme pour le français, mon apprentissage de l’anglais s’est bien déroulé tout au long de ma scolarité. J’ai commencé à avoir des cours d’anglais en 4e année du primaire (10 ans). Malheureusement, je ne parle que ces deux langues, cependant, j’aime bien écouter les gens parler d’autres langues et tenter de deviner ce qu’ils peuvent bien se dire !